Décidément, ça en fait des messages pour une seule journée. Je voulais partager avec vous une émotion un peu douce-amère avant d'aller me coucher. C'est d'en avoir parlé un peu avec Camille aujourd'hui qui fait que je raconte ça pour qui veut le lire. Cette semaine j'ai fait des horaires un peu spéciaux au magasin pour pouvoir aller à l'hôpital, et j'ai mangé au même endroit tous les jours. Normalement je ne mange pas dehors ces jours-là, mais il a fallu improviser un petit peu. Le troisième jour, à manger à cet endroit où je n'allais qu'avec Vincent, ça commençait à me peser un peu. J'entendais au loin une musique qui m'a fait tiquer, donc j'ai tendu l'oreille. Je ne la connaissais pas mais c'était plutôt joli. Du coup, j'ai été remarquée (je devais faire une drôle de tête) et une personne du restaurant a été monté le son pour la chanson suivante, à savoir ;
Évidemment, ça ne s'est pas bien fini. J'ai eu beau me concentrer de toutes mes forces, j'ai juste explosé en sanglots en plein restaurant. Je ne saurai pas trop dire pourquoi. J'adore le film Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, et je me suis toujours identifiée au maximum dans Amélie et sa façon de penser. Simple, et attentionnée. Je voulais compenser mes défauts par de bonnes actions. Mon père me dit toujours que "c'est pas le monde des Bisounours". Je suis pas un Bisounours moi, c'est Amélie qui me motive.
Avec Vincent, on aime bien regarder ce film. Ce n'est pas un rituel car on ne l'a pas regardé 36 fois, mais ça nous fait un peu rêver. Aussi, on adore les "Amélies" cachées un peu partout. A Orléans, il y en a quelques unes (sans nous compter dedans), notamment la factrice de la rue des Carmes. Je suis pressée d'être au premier janvier pour recevoir sa super lettre de nouvelle année, avec plein de pensées positives et de poésie. Récemment, il y a eu une opération nounours en ville, c'était tout à fait dans l'esprit et très mignons.
Bref, pour en revenir au restaurant et à l'idée générale ; le serveur a gentiment changé de disque, et s'occuper du bien-être de son prochain par des attentions désintéressées, c'est l'avenir de l'Homme (ou du moins, de son moral). C'est bientôt le temps des résolutions, non?