mercredi 18 mai 2016

Suite, et fin.

Ce matin, j'ai pris la décision de fermer ce journal.

Je ne l'écris que maintenant car nous avons passé une soirée entre amis qui s'est finie un peu tard. C'était une très bonne soirée, qui m'a fait oublier à quel point cette journée a été dure. Je ne veux plus écrire ici, alors j'ai commencé un journal intime sur papier. J'ai beaucoup écrit aujourd'hui, et je préfère désormais garder mes pensées et ce que j'ai sur le cœur pour moi.

Toutes les nouvelles de Vincent vous seront communiquées d'une façon ou d'une autre, soit via mon Facebook, mes parents ou Ingrid. Ce qui me concerne uniquement sera dans un coin, mon coin.

Je vous remercie tous d'avoir lu, et d'avoir été là depuis le 3 septembre. Mon téléphone portable reprend du service si vous voulez me joindre. Je vous aime, tous.

Si ce journal revenait à prendre du service, vous le saurez aussi évidemment. On est jamais à l'abri d'un changement d'avis avec moi.

mardi 10 mai 2016

Évasion et souvenirs - Le Masque de la Mort Rouge

Depuis quelques semaines, mois, je passe mon temps dans les jeux, la musique et les livres. C'est une histoire qui me fait divaguer. Ce soir est assez particulier, et un souvenir m'est revenu. Je ne sais pas trop pourquoi j'écris à ce sujet, mais je pense que les bons moments ont de plus en plus d'importance et qu'il faut savoir les chérir.

Je n'arrive plus à le dater, mais je crois que c'est peu de temps avant de partir en Guadeloupe pour notre voyage de noces. Il y a eu une grosse coupure d'électricité dans le quartier pour je ne sais quelle raison, et lorsque Vincent est revenu du travail, il n'y avait toujours pas de jus. Vu qu'il était crevé, et que de toute façon on ne pouvait pas faire grand chose, je suis partie chercher à manger chez le Vietnamien. On a dîné tranquillement et Vincent est allé prendre un bain. A défaut de musique (forcément), je me suis dit que je pouvais me rendre utile en meublant un peu, et je me suis lancée dans une lecture effrénée du Masque de la Mort Rouge, à haute voix. A l'époque, on avait matérialisé un espace de lecture dans notre placard, et du coup j'ai pu m'éclairer à la bougie pour lire. Ce qui est rigolo dans tout ça, c'est qu'une fois la nouvelle finie, j'avais la trouille de sortir du placard, ce qui nous a valu quelques éclats de rire (et une pause dans la lecture, car j'enchainais sur le horla). Ceci dit, ça reste une victoire ; un peu de littérature n'a jamais fait de mal à personne, surtout au chaud dans une baignoire.